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Réserve Fédérale

Comment l'oligarchie bancaire domine le monde

"Les Secrets de la Réserve Fédérale"
de Eustace Mullins

préface de Michel Drac
traduction : Jean-François Goulon

éditeur : le retour aux sources
436 pages



"Le livre le plus important jamais écrit pour comprendre comment l'oligarchie bancaire domine le monde."
— Alain Soral
"Des choses, j’en ai appris en abondance en lisant « Les secrets de la Réserve fédérale » !"
— Guillaume de Thieulloy

Eustace Mullins est un ancien combattant de l’US Air Force, qui a effectué trente-huit mois de service actif durant la Deuxième Guerre Mondiale. Né en Virginie, il a fait ses études à Washington, ainsi qu’à l’Université de Lee, à l’Université de New York, à l’Université de l’Ohio, à l’Université du Dakota du Nord, à la Escuelas des Bellas Artes (San Miguel de Allende, Mexico) et à l’Institut des Arts Contemporains à Washington-DC.

Le livre original, publié sous le titre Mullins On The Federal Reserve, fut commandé par le poète Ezra Pound en 1948. Ezra Pound fut prisonnier politique pendant 13 ans et demi au St. Elizabeth’s Hospital de Washington-DC (une institution fédérale pour les fous). Sa libération fut permise en grande partie grâce aux efforts de M. Mullins.

Les recherches à la Bibliothèque du Congrès ont été dirigées et passées en revue quotidiennement par George Stimpson, le fondateur du Club de la Presse Nationale de Washington, dont le New York Times a dit, le 28 septembre 1952, qu’il était “Une source de référence très appréciée au Capitole. Les officiels du gouvernement, les parlementaires et les journalistes allaient le voir pour s’informer sur n’importe quel sujet”.

Publié en 1952 par Kasper & Horton (New York), le livre original fut la première révélation circulant au plan national des réunions secrètes des banquiers internationaux sur l’île de Jekyll, en Géorgie, entre 1907 et 1910, où fut rédigé le projet du Federal Reserve Act de 1913.

Au cours de ces dernières années, l’auteur a continué de rassembler de nouvelles informations encore plus saisissantes sur le passé des personnes qui ont orienté la politique de la Réserve Fédérale. Les nouvelles informations collectées au fil des ans, à partir de centaines de quotidiens, de périodiques et de livres, donnent un aperçu corroborant des relations qu’entretiennent entre elles les maisons bancaires internationales.

Pendant qu’il effectuait ses recherches, Eustace Mullins faisait partie du personnel de la bibliothèque du Congrès des Etats-Unis. Par la suite, Mullins fut conseiller en financement d’infrastructures de transport pour l’Institut Pétrolier Américain, consultant en développement hôtelier pour Institutions Magazine et directeur de la rédaction pour les quatre publications du Motor Club de Chicago.

Eustace Mullins est décédé en février 2010 à l’âge de 87 ans.


Table des Matières

Préface de Michel Drac
Avant-propos de l’auteur
Introduction
Chapitre I - Jekyll Island
Chapitre II - Le Plan Aldrich
Chapitre III - The Federal Reserve Act
Chapitre IV - Le Comité Consultatif Fédéral
Chapitre V - La Maison de Rothschild
Chapitre VI - La Connexion Londonienne
Chapitre VII - La Connexion Hitlérienne
Chapitre VIII - La Première Guerre Mondiale
Chapitre IX - La Crise Agricole
Chapitre X - Les Créateurs de Monnaie
Chapitre XI - Lord Montagu Norman
Chapitre XII - La Grande Dépression
Chapitre XIII - Les Années 30
Chapitre XIV - Exposé Parlementaire
Addenda
Appendice 1
Biographies
Bibliographie


Extrait (Les Créateurs de Monnaie)

Le 18 janvier 1920, un commentaire intéressant sur le Système de la Réserve Fédérale figurait en page éditoriale du New York Times. L’auteur de ce commentaire non signé (peut-être Paul Warburg), y déclarait ceci : “La Réserve Fédérale est une source de crédit, pas de capital.” C’était l’une des déclarations les plus révélatrices jamais faites sur le Système de la Réserve Fédérale. Elle dit que le Système de la Réserve Fédérale n’ajoutera jamais rien à la structure du capital ou à la formation du capital aux Etats-Unis, parce que la FED est organisée pour produire du crédit et créer de la monnaie en vue d’alimenter le crédit et la spéculation, au lieu de fournir les capitaux nécessaires au progrès du commerce et de l’industrie. Exposé simplement, la capitalisation signifierait l’apport de billets adossés à du métal précieux ou à d’autres matières premières. Les billets de banque de la Fed ne sont que du papier-monnaie ne reposant sur rien et prêtés avec intérêt.

Le 25 juillet 1921, le Sénateur Owen déclarait en page éditoriale du New York Times que “le Board est la puissance financière la plus gigantesque dans le monde. Au lieu d’utiliser cette énorme puissance, comme la Loi de Réserve Fédérale le prévoyait, le Conseil des Gouverneurs… a délégué cette puissance aux banques et utilisé tout le poids de son influence pour soutenir la politique d’inflation allemande.” Ce sénateur, dont le nom figurait parmi les signataires de la Loi, s’était aperçu que le Conseil des Gouverneurs n’accomplissait pas sa tâche comme promis.

Après la crise agricole de 1920-1921, le Conseil des Gouverneurs de la Réserve Fédérale se concentra durant huit ans à offrir de plus en plus de crédit aux banquiers new-yorkais, politique qui culmina dans la Grande Dépression de 1929-1931 et qui contribua à paralyser la structure économique mondiale. Paul Warburg avait démissionné en mai 1918, après que le système monétaire des Etats-Unis était passé d’une devise adossée à des obligations à une devise adossée à du papier-commercial et aux actions des banques de la Réserve Fédérale. Warburg retourna à son poste chez Kuhn, Loeb Company, où il était payé 500.000 dollars par an, mais il continua à déterminer la politique de la FED, en tant que président du Comité Consultatif Fédéral et en tant que président du Comité Exécutif du Conseil d’Acceptation américain.

De 1921 à 1929, Paul Warburg organisa trois des plus gros trusts des Etats-Unis : La Banque d’Acceptation Internationale, la plus grosse banque d’acceptation au monde ; Agfa Ansco Film Corporation, dont le siège se trouvait en Belgique ; et, I.G. Farben Corporation, dont Warburg installa la branche américaine sous le nom d’I.G. Chemical Corporation. Westinghouse Corporation est également l’une de ses créations.

Au début des années vingt, le Système de la Réserve Fédérale joua le rôle décisif qui fit revenir la Russie dans la structure financière internationale. Winthrop et Stimson continuèrent à servir d’intermédiaires entre les banquiers russes et les banquiers américains, et Henry L. Stimson s’occupa des négociations qui aboutirent à la reconnaissance des Soviets par les Etats-Unis, après l’élection de Roosevelt en 1932. Il s’agissait en fait d’une supercherie, puisque les Etats-Unis avaient repris depuis longtemps leurs relations commerciales avec les financiers russes.

La FED a commencé dès 1920 à acheter de l’or russe, et la devise russe fut acceptée sur les marchés de change. Selon le Colonel Ely Garrison, dans son autobiographie, et selon le Rapport des Services Secrets Navals des Etats-Unis relatif à Paul Warburg, la Révolution Russe avait été financée par les Rothschild et les Warburg ; et, un membre de la famille Warburg transporta à Stockholm, en 1918, les fonds mêmes qu’utilisèrent Lénine et Trotski.

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