les mots qui fâchent
Je ne regrette absolument pas d'avoir rendues publiques les pensées personnelles de John Prescott au sujet de l'administration Bush. Il était assez légitime de répéter ce qu'a dit le Premier ministre adjoint, lors de notre réunion, car je pense qu'il est important que cela sorte au grand jour. Je sais que certains collègues diront que je n'aurais jamais dû avoir rendu public le fait que M. Prescott ait dit que M. Bush était de la merde à propos de la feuille de route pour le Proche-Orient. Mais M. Prescott exposait son point de vue en relation avec la guerre d'Irak et a dit que la seule raison pour laquelle il avait donné son soutien à la guerre d'Irak était parce que la feuille de route était mise sur la table comme solution au cœur-même du conflit au Proche-Orient : Israël et la Palestine.
Les Américains sont les acteurs-clés et ce M. Prescott disait avec les mots colorés auxquels il nous a habitués, qu'il réfute à présent, est que l'administration Bush était de la merde pour faire avancer la feuille de route.
En agissant ainsi, il s'exprimait au nom du peuple britannique, qui est scandalisé par le spectacle de Tony Blair soutenant M. Bush sur le Proche-Orient. M. Blair a vécu avec l'espoir qu'il y aurait des progrès avec la feuille de route, mais pendant trois ans, l'administration Bush n'y a accordé aucune priorité.
Après la réunion, M. Prescott a dit : "Je sais d'où tu viens, Harry" (parce que je me suis opposé à la guerre d'Irak). Il a dit : "Je suis sûr que la presse attend dehors et que tu leur diras ce que tu voudras leur dire." J'ai pris M. Prescott au mot et j'ai parlé à l'Independent parce que je crois qu'il est temps que nous ayons un débat sur le rôle de la Grande-Bretagne dans le monde et à propos de la politique désastreuse au Proche-Orient que suivent Tony Blair et George Bush.
Harry Cohen est le député travailliste de Leyton et de Wanstead
Traduit de l'anglais par [JFG-QuestionsCritiques]