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question écrite au Premier Ministre

Interdiction des ampoules électriques à incandescence ou l’écologie médiatique à l’épreuve des faits !

par Jacques MYARD,
Député UMP,
Président du Cercle Nation et République
publié le 18 octobre 2009


Jacques MYARD interpelle par question écrite le Premier ministre sur l’interdiction des ampoules électriques à incandescence fabriquées en France au profit des ampoules dites « basse consommation » importées de Chine pour la plupart.

La longévité de ces nouvelles ampoules n’a pas été démontrée en utilisation courante, mais seulement en utilisation continue, alors qu’elles sont très sensibles aux allumages successifs, leur prétendue longévité étant ainsi mise à mal. De plus leur luminosité décroît rapidement. Dans ces conditions, le consommateur verra un prix d’achat exploser pour un objet indispensable à la vie courante, sans retour sur investissement.

Plus grave, les nouvelles ampoules contiennent du mercure, produit notoirement dangereux et très polluant. Le recyclage des ampoules « basse consommation » sera ainsi beaucoup plus élevé que celui des ampoules traditionnelles. Se pose également la question du risque sanitaire en cas de bris accidentel de l’ampoule.

De plus, elles produisent un rayonnement électromagnétique de basse fréquence que les ampoules traditionnelles n’ont pas, et dont la dangerosité pour la santé n’est à l’heure actuelle pas connue avec certitude, mais qui font partie des cancérogènes possibles selon l’OMS.

Enfin, pour les consommateurs, particuliers ou entreprises, les économies d’énergie des ampoules « basse consommation » sont relatives puisque les ampoules traditionnelles produisent davantage de chaleur, faisant économiser leurs utilisateurs sur le chauffage.

De façon générale, il n’est pas dit qu’elles seront un véritable facteur de baisse de la facture énergétique sur une période donnée, ni pour les ménages ni pour les entreprises.

L’interdiction des ampoules électriques à incandescence dictée sous la pression d’écologistes médiatiques est totalement contestable. Elle est même proprement inadmissible au regard du respect du choix des consommateurs et du principe de précaution. De surcroît elle porte atteinte à l’emploi en France.

Jacques MYARD demande donc au Premier ministre de lever l’interdiction des ampoules à incandescence et de rétablir ainsi le libre choix du consommateur pour un produit qui a fait ses preuves depuis le 19ème siècle.