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61ème assemblée générale de l'ONU

DISCOURS DE George W Bush

Etats-Unis d'Amérique

19 septembre 2006
version française : [FP-QuestionsCritiques]

M. le Secrétaire Général, Madame la Présidente, distingués délégués, Mesdames et Messieurs : Je veux vous remercier du privilège qui m'est accordé de pouvoir m'adresser à cette assemblée générale.

La semaine dernière, l'Amérique et le monde ont commémoré le cinquième anniversaire des attaques qui ont rempli de mort et de souffrance un certain matin paisible de septembre. En ce terrible jour, des extrémistes ont tué presque 3.000 personnes innocentes, incluant des citoyens de douzaines de nations représentées aujourd'hui-même dans cette salle. Depuis ce jour, les ennemis de l'humanité ont continué leur campagne meurtrière. Al-Qaïda et ceux que son idéologie extrémiste a inspirés ont attaqué plus de deux douzaines de pays. Et dernièrement, un autre groupe d'extrémistes a délibérément provoqué un terrible conflit au Liban. Au commencement de ce 21ème siècle, il apparaît clairement que le monde est engagé dans un immense conflit idéologique, entre des extrémistes qui utilisent l'arme de la terreur pour créer la peur et des gens modérés qui oeuvrent pour la paix.

Il y a cinq ans, je me tenais à cette tribune et j'ai appelé la communauté internationale à défendre la civilisation et à construire un avenir porteur de davantage d'espoir. Ceci est toujours le grand défi de notre époque ; ceci est l'appel de notre génération. Ce matin, je souhaite parler de ce monde porteur de davantage d'espoir qui est à notre portée, un monde débarrassé de la terreur, où des hommes et des femmes ordinaires sont libres de décider de leur destinée, où les voix de la modération sont mises en avant et où les extrémistes sont marginalisés par la majorité pacifique. Ce monde peut être le nôtre si nous le recherchons, si nous le voulons et si nous y travaillons tous ensemble.

Les principes de ce monde débarrassé de la terreur peuvent être trouvés dans la toute première phrase de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Ce document déclare que la "reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde". L'un des auteurs de ce document était un diplomate libanais du nom de Charles Malik, qui allait devenir, quelques temps plus tard, le président de cette Assemblée. M. Malik insista sur le fait que ces principes s'appliquaient à tous les êtres humains, quel que soit leur lieu d'habitation, quelle que soit leur religion, incluant les hommes et les femmes du monde arabe, sa terre d'origine.

Presque soixante ans après l'adoption de ce document, nous avons vu les forces de la liberté et de la modération transformer des continents entiers. Soixante ans après une guerre terrible, l'Europe est désormais unifiée, libre et en paix — et l'Asie a vu sa liberté progresser et des centaines de millions de gens sont sortis d'une pauvreté désespérante. Les mots de la Déclaration Universelle sont aussi vrais aujourd'hui qu'ils l'étaient lorsqu'ils furent rédigés. Tandis que fleurit la liberté, les nations évoluent dans la tolérance, l'espoir et la paix. Et nous voyons ce futur radieux commencer à prendre ses racines de façon générale au Proche-Orient. Certains changements au Proche-Orient ont été spectaculaires, et nous en voyons les résultats dans cette salle. Il y a cinq ans, l'Afghanistan était dirigé par le régime brutal des Taliban, et sa place au sein de cette chambre était contestée. Désormais cette place est occupée par le gouvernement librement élu d'Afghanistan, représenté aujourd'hui par le Président Karzaï. Il y a cinq ans, le siège de l'Irak dans cette chambre était détenu par un dictateur qui tuait ses citoyens, avait envahi ses voisins et montrait son mépris du monde en ignorant plus d'une douzaine de résolutions du Conseil de Sécurité de l'O.N.U. Désormais le siège de l'Irak est occupé par un gouvernement démocratique qui incarne les aspirations du peuple irakien, représenté aujourd'hui par le Président Talabani. Avec ces changements, plus de 50 millions de personnes se sont vu offrir une voix dans cette chambre, pour la première fois depuis des décennies.

Certains changements au Proche-Orient s'opèrent graduellement, mais ils n'en sont pas moins réels. L'Algérie a organisé sa première élection présidentielle compétitive, et les militaires sont restés neutres. Les Emirats Arabes Unis ont récemment annoncé que la moitié de leurs sièges au Conseil National Fédéral seront choisis grâce à des élections. Le Koweït a tenu des élections lors desquelles les femmes avaient le droit de vote et se sont portées candidates pour la première fois. Les citoyens ont voté lors d'élections municipales en Arabie Saoudite, lors d'élections parlementaires en Jordanie et au Bahreïn, et lors d'élections présidentielles multipartites au Yémen et en Egypte. Ces faits sont des étapes importantes, et les gouvernements devraient continuer d'avancer grâce à d'autres réformes qui montreront qu'ils font confiance à leur peuple. Chaque nation qui traverse la route de la liberté se déplace à une vitesse différente, et les démocraties qu'ils construisent refléteront leurs propres cultures et traditions. Mais la destination est la même pour tous : une société libre dans laquelle les populations vivent en paix les unes avec les autres, et en paix avec le monde.

Certains ont soutenu que les changements démocratiques que nous voyons au Proche-Orient déstabilisent la région. L'argument repose sur une fausse supposition, à savoir que le Proche-Orient était stable auparavant. La réalité est que la stabilité que nous avions cru y voir était un mirage. Pendant des décennies, des millions d'hommes et de femmes de cette région se sont retrouvés prisonniers de l'oppression et du désespoir. Et ces conditions ont laissé une génération en proie à la désillusion, et ont contribué à faire de cette région un terrain fertile pour l'extrémisme.

Imaginez ce que c'est que d'être un jeune homme ou une jeune fille vivant dans un pays qui n'avance pas la réforme. Vous avez 21 ans et, pendant que vos pairs dans d'autres parties du monde mettent un bulletin dans une urne pour la première fois de leur vie, vous vous retrouvez impuissant à changer la ligne directrice de votre gouvernement. Tandis que vos pairs dans d'autres parties du monde ont reçu une éducation qui les prépare aux opportunités que leur offre une économie globale, vous avez été nourris de propagande et de théories conspiratrices, qui rejettent sur d'autres les défauts de votre propre pays. Et, où que vous tourniez la tête, vous entendez des extrémistes vous dire que vous pourrez échapper à la misère et regagner votre dignité en ayant recours à la violence, à la terreur et au martyre. Pour beaucoup de personnes dans tout le Proche-Orient, tel est le triste choix qui s'offre chaque jour.

Chaque nation civilisée, incluant celles du monde musulman, se doit d'apporter son soutien aux nations de cette région qui offrent une alternative plus prometteuse. Nous savons que lorsque les peuples peuvent faire entendre leur voix quant à leur futur, ils sont moins enclins à se faire exploser dans des attaques suicide. Nous savons que lorsque les dirigeants rendent des comptes devant leurs peuples, ils sont davantage enclins à rechercher une grandeur nationale dans la satisfaction de leurs citoyens, et non dans la terreur et la conquête. Nous devons donc nous tenir aux cotés des leaders démocratiques et des réformateurs modérés dans tout le Proche-Orient. Nous devons leur donner une voix, pour les espoirs des hommes et des femmes honnêtes, qui veulent pour leurs enfants ce que nous voulons pour les nôtres. Nous devons rechercher la stabilité dans un Proche-Orient libre et juste, où les extrémistes sont marginalisés par des millions de citoyens qui prennent en main leurs propres destins.

Aujourd'hui, je souhaiterais parler de façon directe aux peuples du Proche-Orient : Mon pays désire la paix. Les extrémistes, à votre insu, propagent une propagande, selon laquelle l'Occident a engagé une guerre contre l'Islam. Cette propagande est mensongère et son but est de semer la confusion en votre sein et de justifier les actes terroristes. Nous respectons l'Islam, mais nous protégerons notre peuple de ceux qui pervertissent l'Islam afin de répandre la mort et la destruction. Notre but est d'aider à construire une société plus tolérante et porteuse d'espoir, qui honore les peuples de toute confession et qui soutiennent la paix.

Au peuple d'Irak : En décembre dernier, presque 12 millions d'entre vous ont bravé les voitures piégées et les assassins afin de voter dans des élections libres. Le monde vous a vus lever vos doigts tachés d'encre violette et votre courage nous remplit d'admiration. Vous vous êtes fermement dressés face aux horribles actes de terreur et de violence ciblée et sectaire — et nous n'allons pas vous abandonner dans votre lutte pour créer une nation libre. L'Amérique et nos partenaires de la coalition continueront de se tenir aux cotés du gouvernement démocratique que vous avez choisi. Nous continuerons de vous aider à garantir la sécurité de l'assistance internationale et de l'investissement dont vous avez besoin pour vous créer des emplois et des opportunités, en travaillant avec les Nations-Unies et le "Comité International Compact" approuvé ici même hier, à New York. Nous continuerons d'entraîner ceux d'entre vous qui se sont engagés dans la lutte face aux ennemis de la liberté. Nous ne laisserons pas l'avenir de votre pays entre les mains des terroristes et des extrémistes. En retour, vos dirigeants devront surmonter les défis auxquels votre pays est confronté et ils devront faire des choix difficiles afin d'apporter sécurité et prospérité. En travaillant ensemble, nous aiderons votre démocratie à s'épanouir, afin qu'elle devienne un phare éclairant l'espoir de millions de personnes dans le monde musulman.

Au peuple d'Afghanistan : Ensemble, nous avons renversé le régime des Taliban, qui avait apporté la misère dans vos vies et abrité des terroristes qui ont causé la mort de citoyens de nombreuses nations. Depuis, nous vous avons regardés choisir vos dirigeants lors d'élections libres et construire un gouvernement démocratique. Vous pouvez être fiers de ces réalisations. Nous respectons votre courage et votre détermination à vivre dans la paix et la liberté. Nous continuerons de nous tenir à vos cotés afin de protéger les fruits de la démocratie. Aujourd'hui, des forces provenant de plus de 40 pays, incluant des membres de l'Otan, se tiennent courageusement à vos cotés, luttant contre les extrémistes qui veulent voir s'effondrer le gouvernement libre que vous avez établi. Nous vous aiderons à vaincre ces ennemis et à construire un Afghanistan libre qui ne sera plus jamais, ni une source d'oppression pour vous, ni un paradis sécurisé pour les terroristes.

Au peuple du Liban : L'année dernière, vous avez été une source d'inspiration pour le monde lorsque vous êtes descendus dans la rue pour réclamer votre indépendance vis-à-vis de la domination syrienne. Vous avez conduit les forces syriennes hors de votre pays et vous avez rétabli la démocratie. Depuis, vous avez été éprouvés par les combats qui ont débuté à la suite des attaques injustifiées et sans provocation initiale du Hezbollah contre Israël. Beaucoup d'entre vous ont vu leurs habitations et leurs communautés pris dans les tirs croisés. Nous voyons votre souffrance et le monde vous aide à reconstruire votre pays et à vous occuper des extrémistes armés qui altèrent votre démocratie en agissant tel un Etat dans l'Etat. Les Nations-Unies ont adopté une bonne résolution qui a donné l'autorisation à une force internationale, menée par la France et l'Italie, de vous aider à restaurer la souveraineté libanaise sur le territoire libanais. Pendant de nombreuses années, le Liban fut un modèle de démocratie, de pluralisme et d'ouverture dans la région — et il le redeviendra.

Au peuple d'Iran : Les Etats-Unis vous respectent ; Nous aimons votre pays. Nous admirons votre histoire si riche, votre culture si vivante, et vos nombreuses contributions à la civilisation. Vous méritez une opportunité de prendre en main votre propre futur, d'avoir accès à une économie qui récompense votre intelligence et vos talents, et à une société qui vous permette de révéler votre formidable potentiel. Le plus grand obstacle à ce futur est le fait que vos dirigeants aient choisi de vous refuser la liberté, d'utiliser les ressources de votre nation afin de financer le terrorisme, d'alimenter l'extrémisme et de tenter d'obtenir des armes nucléaires. Les Nations-Unies ont adopté une résolution claire demandant à ce que le régime de Téhéran respecte ses obligations internationales. L'Iran doit abandonner ses ambitions relatives à l'obtention d'armes nucléaires. Contrairement à ce que le régime vous affirme, nous ne nous opposons absolument pas au désir de l'Iran de développer un programme nucléaire réellement pacifique. Nous travaillons en vue d'une résolution diplomatique à cette crise. Et, ce faisant, nous attendons le jour où vous pourrez vivre libres — et où l'Amérique et l'Iran pourront être de bons amis et de proches partenaires, oeuvrant pour une cause pacifique.

Au peuple de la Syrie : Votre terre est celle d'un grand peuple doté d'une noble tradition d'apprentissage et de commerce. Aujourd'hui, vos dirigeants ont permis à votre pays de devenir une plaque tournante du terrorisme. À votre insu, le Hamas et le Hezbollah sont à l'œuvre pour déstabiliser la région, et votre gouvernement est en train de transformer votre pays en un instrument entre les mains de l'Iran. Ceci ne fait que renforcer l'isolement de votre pays vis-à-vis du reste du monde. Votre gouvernement se doit de choisir une voie plus sage, en cessant d'apporter son soutien au terrorisme, en vivant en paix avec vos voisins, et en ouvrant la voie à une vie meilleure pour vous et vos familles.

Au peuple du Darfour : Vous avez souffert d'une violence inqualifiable et mon pays a nommé ces atrocités par leur nom — un génocide. Durant les deux dernières années, l'Amérique s'est jointe à la communauté internationale afin de vous apporter une aide alimentaire d'urgence ainsi que le soutien à la force de maintien de la paix de l'Union Africaine. Pourtant, vos souffrances se poursuivent. Le monde se doit de continuer à vous apporter une aide humanitaire supplémentaire — et nous devons renforcer la force de l'Union Africaine qui, si elle a fait du bon travail, n'est pas assez forte pour vous protéger. Le Conseil de Sécurité a approuvé une résolution qui transformerait la force de l'Union Africaine en force de Casques Bleus, qui est plus nombreuse et plus solide. Afin d'augmenter sa force et son efficacité, l'OTAN apportera un soutien logistique et des aides diverses. Le régime à Khartoum freine le déploiement de cette force. Si le gouvernement Soudanais n'approuve pas rapidement cette force de maintien de la paix, les Nations-Unies se devront de réagir. Vos vies et la crédibilité des Nations-Unies sont en jeu. J'annonce donc aujourd'hui avoir nommé un Envoyé Spécial Présidentiel — l'ancien administrateur de l'USAID [United States Agency for International Development] — afin de diriger les efforts américains vers une résolution de ce délicat conflit et l'apport d'une paix durable dans votre patrie.

Le monde doit également se dresser pour la paix en Terre Sainte. Je me suis engagé pour une solution à deux états démocratiques — Israël et la Palestine — vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Je me suis engagé pour un état Palestinien possédant une intégrité territoriale et vivant paisiblement avec l'état Juif d'Israël. Ceci est la vision exposée dans la feuille de route — et aider les parties en conflit à atteindre ce but est l'un des grands objectifs de ma présidence. Le peuple Palestinien a souffert des années durant de la corruption, de la violence et de l'humiliation quotidienne due à l'occupation. Les citoyens Israéliens ont souffert d'actes de terrorisme brutaux et ont dû vivre dans la peur constante des attaques, depuis la naissance de leur nation. Beaucoup d'hommes et de femmes courageux ont pris un engagement vis-à-vis de la paix. Pourtant, les extrémistes de la région attisent les haines et tentent d'empêcher ces voix modérées de prévaloir.

Cette lutte à lieu dans les territoires Palestiniens. Au début de l'année, le peuple palestinien a voté lors d'élections libres. Les dirigeants du Hamas ont fais campagne sur la base de la lutte contre la corruption et l'amélioration de la vie du peuple palestinien et ils ont remporté les élections. Le monde attend de voir si le gouvernement du Hamas va tenir ses promesses ou bien poursuivre son agenda extrémiste. Et le monde a envoyé un message clair aux dirigeants du Hamas : Servez les intérêts du peuple palestinien ; Abandonnez la terreur ; Reconnaissez à Israël le droit d'exister ; Et, honorez vos accords et oeuvrez pour la paix.

Le Président Abbas est dédié à la paix et aux aspirations de son peuple à un Etat leur appartenant. Le Premier Ministre Olmert est dédié à la paix et a déclaré vouloir rencontrer le Président Abbas dans le but d'apporter de réels progrès concernant l'éminent différent qui les oppose. Je pense que la paix peut être atteinte et qu'un Etat Palestinien démocratique est possible. J'ai souvent entendu des propositions de la part des différents dirigeants de la région qui souhaitent apporter leur soutien à ce processus. J'ai demandé à la Secrétaire d'Etat Rice de réformer ses services de sécurité et d'apporter son soutien aux leaders israéliens et palestiniens dans leurs efforts pour s'unir afin de surmonter leurs différences. Le Premier Ministre Blair a indiqué que son pays allait œuvrer avec ses partenaires en Europe afin d'aider à renforcer les institutions gouvernementales de l'Autorité Palestinienne. Nous saluons son initiative. Les pays comme l'Arabie Saoudite, la Jordanie et l'Egypte ont clairement déclaré qu'ils étaient prêts à contribuer à l'assistance diplomatique et financière nécessaire afin de soutenir ces efforts et les rendre tangibles. Je suis optimiste sur le fait qu'en soutenant les forces de la démocratie et de la modération, nous pouvons aider les Israéliens et les Palestiniens à construire un avenir radieux et rempli d'espoir, et nous pouvons les aider à se mettre d'accord sur une paix en Terre Sainte, que nous souhaitons tous.

La liberté, dans sa nature, ne peut pas s'imposer — elle doit être un choix. De Beyrouth à Bagdad, les gens font le choix de la liberté. Et les nations réunies dans cette assemblée doivent, elles aussi, faire un choix : Apporterons-nous notre soutien aux modérés et aux réformateurs qui œuvrent pour un changement dans tout le Proche-Orient ou bien laisserons-nous le futur aux mains des terroristes et des extrémistes ? L'Amérique a fait son choix : elle se tiendra aux cotés des modérés et des réformateurs.

Récemment, un courageux groupe d'intellectuels arabes et musulmans m'a écrit une lettre, dans laquelle ils disaient ceci : "Le rivage de la réforme est le seul au bord duquel la lumière peut nous éclairer, quand bien même ce voyage nous demande du courage, de la patience et de la persévérance". Les Nations-Unies ont été crées afin que ce voyage soit possible. Ensemble, nous devons soutenir les rêves des hommes bons et honnêtes qui œuvrent afin de transformer cette région agitée — et en faisant cela, nous mettrons en avant les hauts idéaux sur lesquels cette institution est fondée.

Merci du temps que vous m'avez accordé. Que Dieu vous garde !

Traduit par Frédéric Platon pour Questions Critiques

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* Discours de Kofi Annan

* Hugo Chavez, République Bolivarienne du Venezuela

* Mahmoud Ahmadinejad, République Islamique d'Iran

* Evo Morales, République Constitutionnelle de Bolivie

* Luiz Inacio Lula da Silva, République Fédérative du Brésil

* Jacques Chirac, République Française

* Denis Sassou Nguesso, République du Congo

* Moritz Leuenberger, Confédération Suisse

* Karel DE GUCHT(ministre des affaires étrangères), Belgique

* General Emile LAHOUD, République du Liban

* Pierre NKURUNZIZA, République du Burundi

* Marc RAVALOMANANA, République de Madagascar

* Stephen HARPER, Canada

* Sidi Mohamed OULD BOUBACAR, République Islamique de Mauritanie

* Ahmed Abdallah SAMBI, Union des Comores

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